Ce projet est une étude pour créer un lieu de fin de vie pour des patients âgés de 16 à 25 ans. Ce bâtiment serait un lieu de vie ainsi qu’un bâtiment médical et pour ces raisons, il m’apparaissait important de prendre des choix architecturaux forts.
Ces choix commençaient par le lieu d’implantation du site. Il m’était imposé de l’implanter dans deux parcs très différents : Glasgow Green, un parc très plat et plutôt conventionnel. Le second est le parc Kelvingrove, beaucoup plus pittoresque, très vallonné et entourant une rivière presque sauvage, la rivière Kelvin. C’est le second site que j’ai choisi, car je voulais pour mon bâtiment un endroit sauvage, recouvert de verdure pour donner aux occupants, l’impression d’être coupé de la ville et d’utiliser la végétation comme membre à part entière du bâtiment.
J’ai décidé d’implanter le bâtiment proche de l’eau sur une île recouverte et entourée de verdure. Sa position en contrebas d’une colline lui donnait un apport faible en lumière naturelle.
Pour contrer cela, j’ai choisi de dessiner une toiture qui capterait la lumière du sud venant de derrière grâce des percées et des matériaux réflectifs qui apporteraient de la lumière naturelle au centre du bâtiment et des chambres.
Le bâtiment est construit sur pilotis, premièrement pour contrer d’éventuelles inondations mais aussi pour rappeler la nature et pour rester dans la logique des matériaux naturels utilisés pour ce bâtiment : structure bois, revêtement de cuivre vieillissant, bardage bois. L’idée générale était d’avoir un bâtiment qui vit et qui vieillit, en utilisant l’idée philosophique de la vie et du temps qui passe.